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L'Univers, le couple et le thermos

L'Univers, le couple et le thermos

Un couple peut se séparer pour mille raisons apparentes, mais si, finalement, il y avait une donnée essentielle qui conditionne tout le reste… Une interview de John Aizicovici qui nous donne sa vision pour cultiver la vie à deux… et un bel exemple d'application pratique des

Guy Corneau

Guy Corneau a écrit un nouveau livre sorti au printemps dernier "Revivre !" (Les Éditions de l'Homme, 2011). Je ne l'ai pas lu mais j'ai assisté avec bonheur à l'une de ses soirées-conférence où, simplement et brillamment à la fois, il nous a fait part de la médecine qu'il a utilisée pour se guérir d'un cancer de dernier stade. En cela, il joint sa parole à celle de David Servan-Schreiber, et vous pourrez d'ailleurs lire le billet qu'il lui a dédié sur son blog. Retour au sens, à soi, à son corps, mémoire cellulaire et médecine énergétique, pour moi ces hommes sont, parmi tant d'autres, des pionniers courageux qui contribuent à changer profondément le regard que l'on porte sur soi, sur l'autre et sur le monde qui nous entoure, et ce dans les grandes largeurs.
Ce n'est donc pas un billet sur "Revivre !" que je vous propose, mais sur son précédent ouvrage "Victime des autres, bourreau de soi-même" (R. Laffont, 2003). Le titre le laissait supposer… et effectivement Guy Corneau fait référence, sans surprise donc mais avec justesse, à l'analyse transactionnelle. Plus précisément, au chapitre 7 intitulé "Le jeu de la victime et du bourreau",  il a recours aux concepts de positions de vie, et de jeux psychologiques (Triangle dramatique).
Si vous êtes intéressé(e)s par ces concepts, vous pourrez les découvrir ici dans une première présentation générale, avec quelques éléments simples pour éviter de rentrer dans le Triangle. Je ne vous en dis pas plus… à vous de jouer ! (enfin…)
Ah si, je retiens une excellente citation qu'il reprend d'Éric Berne sur une question qu'on me pose souvent : mais pour quoi jouons-nous ? Ici, j'aime répondre (sourire aux lèvres) : "pour occuper le temps", si je sais que le concept de structuration du temps n'est pas étranger à mon interlocuteur ou "pour tenter de résoudre, enfin, des séquences relationnelles archaïques pendantes" si je suis sûr que la notion de scénario est connue.

Gestion des conflits

Cécile Guéret, rédactrice, nous présente "Trois techniques pour mieux s'entendre", techniques incontournables, selon elle, de la gestion des confits : la méthode Espère, la communication non-violente et l'analyse transactionnelle (qu'elle soit remerciée de ce lien !).
La partie consacrée aux États du moi est opportune, s'agissant d'une grille de lecture de ce qui se passe chez moi, chez l'autre, dans la relation, c'est un concept puissant qui peut amener à clore un conflit, en en comprenant les schémas sous-jacents. L'exemple donné est courant : le subordonné qui répond à son responsable à partir de son Enfant Adapté Rebelle. On pourra alors observer si ledit responsable est de son côté dans son État du moi Parent Normatif (négatif ?), s'il se rejoue entre eux un schéma relationnel sous-jacent type père-fils, etc. Vous pourrez trouver d'autres exemples dans l'article dédié à ce concept.
La référence aux transactions nécessite peut-être, quant à elle, quelques précisions. Une transaction c'est un échange entre deux personnes, un aller-retour de signes de reconnaissance (verbal ou non verbal). Exemple : bonjour, ça va ? Oui, ça va - est une transaction. Il peut être utile de préciser qu'une transaction n'est pas une facette de notre personnalité (ce qui serait plutôt le contenu de l'un de nos États du moi).
Vignette de L'horreur relationnelle

L'horreur relationnelle

Bien sûr il y a le contenu : les accusations d'espionnage et de corruption de Renault sur trois cadres, un licenciement pour faute lourde en vue, une mise à pied conservatoire immédiate. Nous savons également la suite de l'histoire : des actes constitutifs d'espionnage inexistants, les cadres réintégrés avec dommages et intérêts trois mois plus tard et le directeur juridique ainsi que son supérieur licenciés, ce qui donne une gravité particulière à la scène dont nous sommes, je ne sais par quels moyens, les témoins. Mais, quoi qu'il en soit, la manière dont le directeur juridique (Christian) reçoit le cadre en question (Matthieu) et conduit l'entretien est pour moi l'exemple d'une véritable horreur relationnelle.
Vous pourrez écouter cet enregistrement sur le site de l'Express ou, à défaut, lire la retranscription intégrale ici (des mots seulement cependant, non du para-verbal et de l'ambiance générale).
Nous avons ainsi un directeur pour lequel les rituels, même ici, sont importants :
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À l'usage des accompagnants

"Si tu viens pour m'aider, tu perds ton temps… Mais si tu viens parce que tu penses que ta libération est liée à la mienne, alors commençons à travailler ensemble". Lisa Watson, éducateur, Aborigène d'Australie.
Bien sûr, dans un cadre professionnel, c'est celui qui est "en demande" qui s'adresse à une personne ressource et non l'inverse ; mais dans un cadre privé, c'est déjà beaucoup moins vrai.
Cependant, dans tous les cas cette citation peut sans doute être utile pour éviter quelques écueils relationnels, par exemple :
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S'engager, renoncer, être libre

"Comme si en ne faisant rien, je pouvais trouver mon chemin"… voilà une phrase que n'auraient sans doute pas reniée les Schiff ! Les choix, la peur, l'apprentissage… et beaucoup d'autres choses avec cette chanson de Calvin Russel.
Prenez 6 minutes de votre temps pour écouter cette magnifique chanson de Calvin Russel "Crossroads", de l'album Le Voyageur. Une chanson dans la plus pure tradition de la fameuse croisée des chemins du blues. Et une belle illustration, selon moi, de ce que l'on appelle le scénario en AT. C. Russel nous rappelle que faire un choix, c'est s'engager, c'est aussi renoncer à ce que l'on ne vivra pas, c'est exercer sa liberté… et non la perdre.
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J'aurais aimé parler chevaux avec Eric Berne

Que viendraient faire les chevaux dans votre discussion, me direz-vous… ?
La particularité de mon métier est d'utiliser le cheval et l'Analyse transactionnelle pour accompagner mes clients dans leur travail de développement personnel ou professionnel. J'accompagne des particuliers, des managers, des enfants, grâce au cheval. Il n'est pas nécessaire, pour eux, d'avoir des connaissances équestres. Ils travaillent toujours à pied en présence du cheval dans un lieu sécurisé : manège ou rond de longe.
Nous passons contrat sur un objectif de travail : interroger, repérer voire dépasser des mécanismes comportementaux, plus ou moins conscients, les amenant à des résultats gênants et identifiés par eux.
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Et le corps ?

Quelle place pour le corps en analyse transactionnelle ? Une opinion entendue ça et là donne à penser que l'analyste transactionnel ne s'intéresse "que" au cognitif ou à l'émotionnel, mais non au corporel. Cette croyance peut être alimentée par des éléments objectifs : ainsi les écrits destinés au grand public mentionnent rarement le corps. L'ouvrage par ailleurs quasi complet
 en est un exemple.

Humanité clonée

Je pense qu'un film vu récemment peut servir d'illustration à mon propos publié ici sous le titre Les piliers de la déshumanisation. Il s'agit de The Island (Michael Bay, 2005).
Thème : des clones d'hommes et de femmes célèbres ou fortunés sont fabriqués et cachés dans un lieu tenu secret. Ceux-ci sont destinés à être une banque d'organes pour leur "propriétaire" au moment où ce dernier en aura besoin pour prolonger sa vie. Le monde des clones est tenu ignorant de son destin. Ces «personnes» se pensent de vrais humains qu'un destin attractif a réuni. Elles sont dans l'attente d'un voyage paradisiaque sur une île mystérieuse. Elles sont maintenues dans un lieu protégé de soi-disant radiations extérieures et tous leurs actes sont contrôlés. Un clone s'aperçoit de la réalité et s'enfuit. Avec une compagne clone, ils iront à la recherche de leur "propriétaire" et découvriront leur humanité au cours de cette aventure très mouvementée.
Sur le plan de l'analyse on peut observer les paramètres qui maintiennent ces êtres dans la passivité :
  1. L'inoculation d'une croyance : "le monde extérieur est dangereux" suivi de la consigne "vous ne devez pas sortir sous peine de mourir",
  2. Une attitude extrêmement "protectrice" de la part de la structure qui contrôle leur alimentation, leurs déplacements, leurs relations…
  3. Un contrôle et un maintien du clivage d'avec l'espace émotionnel interne : tout est fait pour que les clones ne ressentent que ce qu'il est prévu qu'ils ressentent quand cela est utile pour la structure,
  4. La promesse d'un avenir merveilleux prodigué par la structure.
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Psychologie magasine

Très bon article je trouve que nous donne à lire Psychologies Magazine (p. 178)… et ce n'est pas seulement parce que votre blog préféré est cité à la fin… ! Merci à Erik Pigani.
Il s'agit d'une interview d'Isabelle Crespelle, psychothérapeute, analyste transactionnelle, cofondatrice de l'Ecole d'AT Paris Île-de-France et, entres autres, auteure d'un récent livre coécrit avec Fanita English.
Elle nous raconte le cas de cette patiente qui, "ne se sentait pas en harmonie avec elle-même, et est venue faire une petite mise au point" en intégrant un groupe de psychothérapie. Au fil des séances, elle a été amenée à évoquer elle-même une thématique personnelle : la violence physique familiale subie petite et qu'elle fait subir à son tour à ses enfants.

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