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Vignette de L'horreur relationnelle

L'horreur relationnelle

Bien sûr il y a le contenu : les accusations d'espionnage et de corruption de Renault sur trois cadres, un licenciement pour faute lourde en vue, une mise à pied conservatoire immédiate. Nous savons également la suite de l'histoire : des actes constitutifs d'espionnage inexistants, les cadres réintégrés avec dommages et intérêts trois mois plus tard et le directeur juridique ainsi que son supérieur licenciés, ce qui donne une gravité particulière à la scène dont nous sommes, je ne sais par quels moyens, les témoins. Mais, quoi qu'il en soit, la manière dont le directeur juridique (Christian) reçoit le cadre en question (Matthieu) et conduit l'entretien est pour moi l'exemple d'une véritable horreur relationnelle.
Vous pourrez écouter cet enregistrement sur le site de l'Express ou, à défaut, lire la retranscription intégrale ici (des mots seulement cependant, non du para-verbal et de l'ambiance générale).
Nous avons ainsi un directeur pour lequel les rituels, même ici, sont importants :

Changer cela fait peur !

Dans un précédent article, je montrais au travers de l’histoire de Mathieu, comment l’injonction « Ne réussis pas » peut bloquer une personne dans son désir d’évolution et surtout l’enfermer dans des comportements d’auto sabotage.
Je concluais mon article en montrant que pour sortir d’un blocage scénarique, il est nécessaire que la personne s’offre une permission lui permettant de sortir de l’injonction.
Cette semaine, je répondrai à Sandrine qui dans un commentaire de l’article, nous faisait part d’une de ses interrogations : « donner une permission ou aider à ce que la personne se la donne bouleverse le psychisme qui obéissait jusqu’à présent à une injonction ancrée et inconsciente. Cela peut engendrer de la peur. Cette permission doit elle être accompagnée d’une protection ? Si oui, laquelle? De quelle manière ? »

Quels sont les risques ?

Vignette de Le cadran de l'intervention

Le cadran de l'intervention

1/ Le cadran

Il se présente comme un carré. À chaque angle un mot : Éthique / Proximité personnelle / La personnalité / Informations. Au centre le "I" qui symbolise l'intervention. En bas,
la Demande de la personne en difficulté d'où partent des pointillés signifiant que cette demande n'est pas toujours claire ni formulée.

Le syndrome du Titanic

"Le corps content et l'éthique tranquille", disait Carlo Moiso, nous avons ici une magnifique opportunité de questionner, de "nourrir" notre éthique.
Il n'y a pas si longtemps que cela l'Homme, habitant esseulé d'une planète flottant dans l'Univers mais rarement seul, vivait en lien constant avec son environnement ; il lisait les étoiles, suivait le rythme intangible des saisons, respectait cette Terre qui le faisait vivre. Aujourd'hui et pour la première fois de son histoire, il s'est coupé de repères essentiels :  de sa terre que, tout entouré de béton, il ne voit plus, des étoiles, qu'il ne distingue plus tant les nuits sont éclairées, de l'Autre, qu'il ne rencontre plus, occupé qu'il est à suivre les programmes virtuels ou qu'il n'envisage que comme un potentiel à exploiter, un concurrent ou un objet. Il mondialise, et ce faisant uniformise et gomme petit à petit les différences entre les peuples, toutes ces différences qui sont autant de richesses… avec quelques constantes : les pays riches dont la capacité à produire du besoin semble illimitée - sans pour autant que ses habitants ne soient satisfaits -  sont toujours plus opulents, et les pays pauvres à qui il manque l'essentiel, toujours et encore. 
Il semble que cette évolution ait été inévitable, Barjavel avec Ravage, Robert Merle avec Malevil ou Roy Lewis, Pourquoi j'ai mangé mon père, et beaucoup d'autres nous le rappellent. Un temps, il a semblé que l'Homme pouvait vivre "en pouvoir sur" la nature. À présent, il doit apprendre à vivre avec, en interdépendance : une occasion de grandir ?
"Le monde d'avant-hier, c'est celui d'aujourd'hui, ce sera aussi celui de demain : les intrigues politiques, les calamités de la guerre, les jeux de pouvoir, la stratégie cynique des puissants, l'enchaînement des trahisons, la complicité de la plupart des philosophes, les gens de Dieu qui se révèlent gens du Diable, la mécanique des passions tristes - envie, jalousie, haine, ressentiment, le triomphe de l'injustice, le règne de la critique médiocre, la domination des renégats, le sang, les crimes, le meurtre…
Vignette de Entre les murs

Entre les murs


Quelques mots d'abord pour ceux qui ne sont pas familiarisés avec la notion d'analyse de la pratique professionnelle. Il ne s'agit en aucune façon de juger ("Peut mieux faire"…) mais de porter un regard sur l'expérience vécue par le "client" afin qu'il puisse s'en servir pour son propre développement professionnel, voire personnel. C'est une démarche qui implique notamment le refus de se réfugier derrière la position de l'adulte, du sachant qui a forcément raison face à des adolescents (et d'écarter cette alternative tort/raison). Il n'est pas question de critiquer la pratique de François (d'autant qu'il s'agit d'un docu-fiction où tout a été scénarisé) mais d'observer ses apports personnels dans les séquences relationnelles avec ses élèves. Il va donc être beaucoup question de François… mais "l'analysé" c'est lui, pas les élèves !

Il est sûr que l'enseignement n'est pas un métier facile, surtout dans les conditions dures dans lesquelles il est parfois pratiqué et tout ne dépend évidemment pas que du professeur… mais pour une partie oui.
L'idée est la suivante : le rapport professeur-élève est à double niveau, le contenu (la transmission d'un savoir) et la relation (un professeur et un élève en interaction). Ce qui est demandé à l'enseignant, ce pour quoi il a été formé et sur lequel il est évalué prioritairement c'est la transmission d'un savoir : mais voilà la qualité de cette transmission dépend en grande partie de la nature de la relation. Il est sûr par ailleurs que l'élève, particulièrement à l'adolescence, est en demande de "nourriture relationnelle" : recherche de limites, rapport à l'autorité, modélisation, repères, etc. : voilà ce qui va à la fois confronter l'enseignant et l'enrichir : en prenant comme sujet d'analyse la "nourriture relationnelle" qu'il apporte, sa part de l'interaction, l'analyse de sa pratique va lui permettre d'apprendre de ses élèves et d'enrichir sa qualité relationnelle. Tout comme il peut également apprendre à décrypter les signaux (verbaux, para et non verbaux) que ses élèves lui adressent.

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