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Face au harcèlement sexuel, comment font les femmes ? Elles se débrouillent !


Le harcèlement sexuel est la manifestation la plus crue du sexisme, les autres étant les différences de droits : au travail (salaires plus bas et promotions plus rares, temps partiels plus fréquents), dans la vie politique (position en second sur les listes électives), dans la famille (familles monoparentales) et la vie amoureuse (la contraception à leur charge). Ces différences de droits tiennent à la société patriarcale et aux rapports de domination des hommes sur les femmes qui caractérisent celle-ci. Si les femmes et les hommes étaient perçus comme d’égale valeur et ne grandissaient pas dans un environnement qui leur fait trouver normale l’asymétrie de leurs droits, la question se poserait seulement en termes individuels de pouvoir et d’abus de pouvoir.
Alors que le harcèlement moral concerne toutes les personnes en position asymétrique, le harcèlement sexuel concerne exclusivement le sexe. Les actes de harcèlement visent à importuner les femmes, à les intimider pour obtenir d’elles des faveurs qu’elles ne sont pas prêtes à donner. Leur non est alors considéré comme un oui. La recherche du plaisir n’est pas en cause car le plaisir se donne dans un échange consenti alors que le harcèlement permet de jouir de la domination sur l’autre et d’un sentiment de toute puissance.  
Est-ce encore si fréquent dans nos sociétés si policées ? On croyait que non jusqu’à ce qu’éclate l’affaire Harvey Weinstein, ce producteur américain accusé de harcèlement et de viol par plusieurs actrices. L’existence des réseaux sociaux a rendu possible le déclenchement de révélations en chaine de la part de très nombreuses femmes qui grâce à leur anonymat ont pu révéler ce dont on ne parle pas. On connaissait cette réalité, pas son étendue. On a découvert que pratiquement toutes les femmes ont eu à se plaindre de harcèlement sexuel à un moment ou un autre de leur vie, soit de manière en apparence anodine, qu’on qualifie de « flirt lourdingue » ou de « drague importune », comme de se faire siffler dans la rue ou de s’y faire assaillir de propositions sexuelles explicites, soit  de manière gravissime (agressions et viol). Il s’agit dans tous les cas pour les harceleurs d’obtenir du sexe par la force ou la ruse avec la complicité de la société toute entière puisqu’elle leur assure l’impunité. Pire, ils pensent que c’est leur droit, que ce n’est pas grave, que c’est ce que désirent les femmes sans se l’avouer. Ils méconnaissent la gravité de leur comportement. C’est une des raisons pour laquelle il est si difficile pour leurs victimes d’obtenir réparation.
Vignette de Être conscient de ses choix

Être conscient de ses choix

« Choix et conscience sont une seule et même chose » Jean-Paul Sartre.

D’après les présupposés de la Programmation Neuro-Linguistique, le choix vaut mieux que le non choix.
Et d’après le concept d’autonomie, cher à Éric Berne, notre capacité ou plutôt notre faculté à traverser les épreuves de notre vie en faisant des choix éclairés et en les assumant permet d’aboutir à une conscience claire, une spontanéité et une capacité d’autonomie qui permet d’être heureux.
Vignette de Amour, sexe et relations

Amour, sexe et relations


Ce n'est sans doute pas par hasard si "Sex in human loving" est resté le dernier livre à traduire en français. Il avait la réputation d'être un livre "différent", de ceux qu'on met au bout de la pile, au fond de l'étagère. Cette édition est donc la bienvenue pour faire (re)découvrir la pensée d'Éric Berne dans ce domaine. Il ne s'agit pas en effet uniquement d'une traduction de "Sex in human loving" (Éditions d'Analyse Transactionnelle, 2010) mais d'une traduction doublée d'une édition commentée : gageons que nous aurons quelques excellentes surprises !
Pour en savoir plus sur leurs choix éditoriaux, voici quelques mots de présentation des auteurs Isabelle Harlé, Dominique Vaquié-Quazza et Yves Verdier, analystes transactionnels :
"L'objectif principal d'une édition critique non littéraire est d'apporter un éclairage scientifique au contenu d'un ouvrage ou d'une œuvre en établissant des liens entre différents moments de la réflexion de l'auteur et en soulignant des influences et des filiations.

Sentiment parasite et éducation

L'éducation des sentiments se fait dans la famille entre deux et quatre ans, affirme Fanita English. Maintenant que l'école commence à accueillir des tout petits dès l'âge de deux ans, il serait intéressant de se pencher sur la façon dont les enfants apprennent les sentiments et sur les conclusions que l'on peut en tirer concernant l'éducation.
L'enfant apprend de ses parents à nommer les choses, les actions, à dire ce qui se passe en lui : ses désirs, ses besoins, ses émotions, ses sentiments. C'est là que joue le filtre familial car certains désirs et certains besoins ne sont pas reconnus par la famille, certaines émotions sont rejetées et considérées comme menaçantes, certains sentiments sont bannis. Or ils existent. En revanche, d'autres sentiments sont cultivés. Ils sont l'occasion de recevoir des signes de reconnaissance. Ce sont : la religion, la culture, mais aussi l'histoire familiale qui les déterminent. Les cris et les disputes ne sont-ils pas pour les uns signe de discorde et menace de violence, pour les autres, signe de vie, d'échange joyeux et sans contrainte ? F. English insiste sur le cheminement de l'émotion à l'action. Normalement, la personne ressent une émotion qu'elle identifie. Elle a le choix de l'exprimer par des mimiques, des gestes, des paroles, des cris ou des actes. Elle peut différer l'expression, l'atténuer ou y renoncer. C'est un vrai choix. Seuls les délinquants tirent le couteau à la moindre colère.
L'éducation joue à deux niveaux : identifier et nommer qui est une mise en ordre par le langage de la confusion du monde et ensuite voir quelles sont les options et décider de son action.
Je laisserai de côté les aspects plus techniques concernant l'apprentissage des règles de la communication et la nécessaire prise de conscience par l'enfant que "l'émetteur du message n'est pas récepteur", ce qui se concrétise dans les modifications de la personne du verbe. Le langage est un des moyens de construction d'un individu qui se définit progressivement comme distinct d'autrui. La difficulté de l'adulte, face un enfant, vient de ce qu'il considère les mécanismes du langage comme "évidents". De même pour les sentiments, chacun s'imagine que son identification ne pose de problèmes à personne. C'est le mérite de F. English d'avoir attiré notre attention sur ce point. Certaines personnes en effet dans une situation où l'on s'attendrait à leur voir exprimer de la colère, fondent en larmes et montrent de la tristesse. Quand d'autres ont peur, elles se mettent en colère. L'expression n'est pas adéquate. C'est comme si la personne ignorait son sentiment réel. Dans une situation de perte ou de deuil, on peut se lancer dans des activités qui sont de l'agitation plutôt que de se laisser ressentir la douleur, de l'accepter, de l'exprimer.

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