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Vignette de Entre les murs

Entre les murs


Quelques mots d'abord pour ceux qui ne sont pas familiarisés avec la notion d'analyse de la pratique professionnelle. Il ne s'agit en aucune façon de juger ("Peut mieux faire"…) mais de porter un regard sur l'expérience vécue par le "client" afin qu'il puisse s'en servir pour son propre développement professionnel, voire personnel. C'est une démarche qui implique notamment le refus de se réfugier derrière la position de l'adulte, du sachant qui a forcément raison face à des adolescents (et d'écarter cette alternative tort/raison). Il n'est pas question de critiquer la pratique de François (d'autant qu'il s'agit d'un docu-fiction où tout a été scénarisé) mais d'observer ses apports personnels dans les séquences relationnelles avec ses élèves. Il va donc être beaucoup question de François… mais "l'analysé" c'est lui, pas les élèves !

Il est sûr que l'enseignement n'est pas un métier facile, surtout dans les conditions dures dans lesquelles il est parfois pratiqué et tout ne dépend évidemment pas que du professeur… mais pour une partie oui.
L'idée est la suivante : le rapport professeur-élève est à double niveau, le contenu (la transmission d'un savoir) et la relation (un professeur et un élève en interaction). Ce qui est demandé à l'enseignant, ce pour quoi il a été formé et sur lequel il est évalué prioritairement c'est la transmission d'un savoir : mais voilà la qualité de cette transmission dépend en grande partie de la nature de la relation. Il est sûr par ailleurs que l'élève, particulièrement à l'adolescence, est en demande de "nourriture relationnelle" : recherche de limites, rapport à l'autorité, modélisation, repères, etc. : voilà ce qui va à la fois confronter l'enseignant et l'enrichir : en prenant comme sujet d'analyse la "nourriture relationnelle" qu'il apporte, sa part de l'interaction, l'analyse de sa pratique va lui permettre d'apprendre de ses élèves et d'enrichir sa qualité relationnelle. Tout comme il peut également apprendre à décrypter les signaux (verbaux, para et non verbaux) que ses élèves lui adressent.
Vignette de ATscopie

ATscopie

Avec E. Bittar nous nous interrogeons en ce moment sur les questions suivantes. À terme, nous en ferons un article mais je voulais que vous sachiez d'ores et déjà où nous en sommes de nos réflexions et puis peut-être aurez-vous envie de nous donner votre sentiment ou votre avis en bas de cette page sur :
- Qu'est-ce que l'analyse transactionnelle ?
- Qu'est-ce que l'AT n'est pas ?
Vignette de L'homme-qui-avance

L'homme-qui-avance

Dans le dédale des voies qu'offre la vie,L'homme-qui-s'avance s'interroge ;Le vacarme des conseils lui semble assourdissant. Les impérieux avis de « ceux-qui-savent » (et qui ont oublié de regarder…) font fi :De ses envies,De ses talents,De ses blessures enfouies ; Et voilà que les dogmes, et les modes et les normes en vigueur (éphémères dictatures d'une époque)S'empressent et le pressent à passer par des portes qui ne sont pas les siennes,S'imposent et le posent en des lieux qui ne sont pas les siens,L'attirent et le tirent sur des chemins incertains. Devant l'infini que lui offre la vie, l'homme-en-marche s'arrête :Il écoute le souffle de son cœur qui lui raconte sa légende personnelle,Il se laisse caresser par les vents du passé qui l'ont façonné,Il hume les innombrables parfums du futur en quête de celui qui lui convient.Alors, l'homme-en-pause s'aperçoit qu'il n'est plus seulEt observe, confiant, les phares qui jalonnent sa route. Alors, l'homme-en-pause parvient à sourire à son passé, sans rancune et sans regret, fier de l'aventure, fort de l'aventure.Alors, l'homme-en-pause comprend qu'il est la Vie, cette flamme en devenir que les vents du futur peuvent attiser ou éteindre.Et l'homme-nouveau-en-marche reprend sa route vers SA liberté. 
EBJ
Vignette de Rendons au Parent...

Rendons au Parent...

Rendons au Parent ce qui lui appartient
L'Etat du moi Parent est souvent présenté ainsi : il enregistre et conserve l'ensemble des pensées, sentiments et comportements de figures d'autorité introjectées, c'est-à-dire purement et simplement copiées-collées. Pour l'enfant, il s'agira de figures parentales mais, l'Etat du moi Parent ne cessant pas d'exister avec la croissance, la personne une fois adulte pourra alors y intégrer d'autres figures d'autorité ; un grand professionnel, un maître à penser, etc. Dans ce dernier cas, j'utilise le mot « intégrer », puisqu'il s'agit d'une modélisation positive et non d'une introjection…. Mais, comme vous, j'ai remarqué ce changement de vocabulaire et je me suis interrogé : comment l'Etat du moi Parent « réservoir d'introjections » pour l'enfant peut-il devenir pour l'adulte un « réservoir de modélisations » ?
J'ai l'impression que présenter l'Etat du moi Parent ainsi c'est ne pas faire le distinguo entre sa fonction et « l'usage » qui peut en être fait.
Vignette de Sans toi...

Sans toi...

Irvin Yalom ((Professeur émérite de psychiatrie à Standford et écrivain américain)) (sans aucun doute un lecteur d'Éric Berne, il le cite d'ailleurs dans "
Mensonges sur le divan
") nous fournit un exemple limpide du

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