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4 outils pour comprendre les groupes

En psychologie ou en sociologie, un groupe est un ensemble de personnes ayant des caractéristiques ou des buts en commun.
Cette définition pose plusieurs questions :
  • A partir de combien d’individus peut-on parler d’un groupe ?
  • Qu’est-ce qu’un ensemble de personnes ?
  • Qu’est-ce que le commun ?
La théorie des organisations d’Éric Berne, donne quelques clés permettant de mieux comprendre ce qu’est un groupe.
Vignette de Donner des permissions aux enfants

Donner des permissions aux enfants

« L’heure du conte » à l’école maternelle
L’enfant de trois ans qui entre à l’école maternelle se retrouve dans un groupe de 25 à 30 enfants de son âge. Ce groupe est animé par un enseignant qui est souvent une femme. Cette période est centrée sur la vie de groupe, l’apprentissage du langage et l’entraînement  à s’exprimer, la préparation du corps et de l’esprit aux apprentissages ultérieurs. Elle est particulièrement favorable à la prévention.
Parmi les pratiques qui nous intéressent, la lecture de contes traditionnels aux enfants :
Vignette de La séduction, une zone grise

La séduction, une zone grise


J’ai entendu des femmes exprimer la crainte que la dénonciation actuelle du harcèlement sexuel ne conduise, par ce qu’elles perçoivent comme des excès, à la fin de la séduction  « à la française ».

C’est pourquoi elles refusent l’étiquette de « féministes ». En revanche, elles sont d’accord pour dénoncer les retards et les décalages dans l’application de l’égalité des droits, ce qui est la définition même d’une position de féministe. Cela  s’explique par un déni très répandu de la réalité de la domination masculine dans notre société pourtant avancée. Ce déni est important chez les hommes qui confondent leurs privilèges avec l’effet de leurs qualités personnelles (ils sont plus forts, plus intelligents, plus aptes à commander..), mais il existe aussi chez les femmes (c’est normal parce qu’ils sont plus forts etc). Sans ce déni, on ne verrait pas tant de personnes tomber de haut en découvrant les si nombreux témoignages de harcèlement, se souvenant alors brusquement de tel ou tel événement déplaisant de leur vie, refoulé pour éviter le sentiment d’impuissance et la paralysie. En lisant les témoignages des femmes, il n’y aurait pas de prises de conscience aussi nombreuses. Si la parole des femmes se libère, c’est parce qu’elle a pu être partagée avec beaucoup d’autres femmes à partir du moment où des personnalités importantes comme les actrices, les journalistes, les militantes politiques ont osé dire ce qui ne pouvait pas l’être jusqu’alors sans risquer de voir leur réputation détruite, leur travail perdu et sans entendre accusations, dénigrement et ricanements.
 
La théorie selon laquelle, en France, la relation homme/femme serait toute de courtoisie et de complicité et propice aux relations amoureuses saines ne me paraît pas bien crédible en effet. Nous sommes là dans une zone grise, où l’on ne sait pas trop que croire tant les indices sont flous sur les intentions de chacun. C’est pourquoi je crois utile de regarder de près de quoi il s’agit quand on parle de séduction.
Qu’est-ce que séduire ? C’est  chercher à plaire, impulsion naturelle très partagée. La question suivante c’est : qu’est-ce qu’on cherche à obtenir de l’autre ? Cela peut être des stimulations physiques ou psychologiques, des marques d’attention ou des signes de reconnaissance qui nous font du bien, du plaisir, mais aussi du réconfort dans une mauvaise passe, du soutien dans un projet, des avantages, des faveurs…. Qu’est-ce qu’on promet  implicitement? A quoi est-ce qu’on  s’engage explicitement ? Toutes ces questions sont légitimes.
 
Dans les échanges de la séduction à orientation sexuelle, on dit que les hommes se risquent à faire une proposition quand ils ont perçu qu’ils en avaient reçu l’autorisation de la femme, cette autorisation étant donnée au niveau non verbal. Ce serait toujours la femme qui déciderait. Ne nous étonnons pas qu’il y ait beaucoup de malentendus .
 
Le problème, c’est ce qu’elle souhaite vraiment et ce qui la pousse :
 
-          Si c’est le simple désir de plaire, par exemple pour garder son travail ou pour créer une meilleure ambiance, le risque pour elle est de méconnaître la signification sociale donnée à son comportement. Vouloir plaire n’est  pas critiquable en soi. Encore faut-il être consciente de ce qu’on cherche : des compliments, des attentions, du réconfort après une épreuve, une réassurance, une réponse sexuelle ?
-          Si c’est susciter le désir sans se sentir pour autant obligée de le satisfaire afin de flatter son image, il vaut mieux mesurer les risques. Le cas est fréquent chez les ados qui testent leur féminité sur leur entourage. Les paroles, le comportement, l’habillement, tout compte. Mais leur âge est devenu une barrière éthique dans le jeu de la séduction quand elles visent des hommes qui ne sont pas de leur âge. Pour les femmes adultes, elles sont qualifiées le plus souvent d’allumeuses et d’aguicheuses par ceux qui avaient cru comprendre  que leur comportement impliquait une promesse. Savoir donc que les jeux de séduction impliquent ou non une promesse est important et que ceux qui y croient peuvent exprimer de la colère quand ils sont déçus. La promesse implicite peut concerner l’engagement. C’est le thème du film : « Séduite et abandonnée »
-          Entre adultes consentants, c’est « je veux, je ne veux pas » ; une sorte de test réciproque comme dans la danse où les corps vérifient qu’ils sont dans le même tempo. Rien n’est promis et tout peut l’être. Mais on reste dans le non-dit. C’est pourquoi je parle de zone grise : quand les situations dérapent il est facile de se réfugier derrière l’argument : elle était d’accord ! C’est elle qui m’a dragué ! Il m’avait promis. C’est un lâche !
 
L’accord explicité n’est pas encore complètement entré dans la culture de la drague, même si les applications sur internet permettent des rencontres clairement volontaires. La motivation de chacun n’est pas forcément claire non plus, d’où l’importance de chercher à identifier ses propres méconnaissances et de se poser la question de ses motivations :
-          Qu’est-ce que je cherche, au fond ?
-          Est-ce la bonne personne pour cela ?
-          Qu’est ce que l’autre veut ?
-          Qu’est ce que je ne veux pas ?
 
La dernière question est peut-être la plus importante. Séduire pour un homme en faisant pression montre le désir, qu’il juge parfois à tort valorisant pour l’autre, mais jusqu’où faire pression ? Séduire pour les femmes est un moyen d’obtenir un pouvoir qu’elles n’ont pas dans l’état actuel de la société. D’où la tentation de jouer ce jeu quand elles sont dans un rapport de dépendance à l’homme. Les images de la pratique de séduction que l’on trouve dans les films, les séries ne donnent–elles pas l’idée qu’un non n’est pas toujours vraiment un non ? D’où l’importance d’exprimer explicitement son consentement et son refus.  D’où aussi la conscience des risques à mélanger flirt et vie professionnelle. On est dans la zone entre séduction et pression. Les règles de déontologie sont alors un garde-fou dès qu’il existe un lien de subordination.
 
Avec les progrès espérés vers plus d’égalité, il est probable  que les relations de pouvoir entre les gens concerneront moins le genre et seulement les individus. Chacun apprendra comme il pourra à se débrouiller avec le pouvoir, le sien et celui des autres. Chacun devra continuer à « faire ses classes » pour apprendre à vivre dans le monde tel qu’il est.
 
Agnès Le Guernic
Janvier 2018
Vignette de Synergie des 3 éléments d'un Etat du Moi

Synergie des 3 éléments d'un Etat du Moi

Selon la définition qu’en donne Éric Berne, dans son ouvrage : Principes de traitement psychothérapeutiques en groupe[i], « Un état du moi est un système cohérent de pensées et de sentiments directement associés à un ensemble correspondant de comportements. » Pensées, sentiments et comportements, que l’on peut schématiser de la façon suivante :

[i] Éric Berne, Principes de traitement psychothérapeutique en groupe,Éditions d’Analyse transactionnelle, 2006, §10.

La congruence entre les 3 éléments d’un État du Moi
À chaque instant, tout être humain élabore des pensées, éprouve des sentiments et se comporte de telle ou telle manière. Pensées en sentiments font partie de sa réalité interne, alors que tout ce qui touche aux comportements fait partie de la réalité externe, observable. Et selon une des lois de communication de Paul Watzlawick[i] : nul ne peut ne pas communiquer. Rester muet, hostile, les bras croisés, ne rien faire, ou même être absent est une manière non verbale très expressive de communiquer.

Quelques questions à se poser :
Y a-t-il congruence ou incongruence chez moi ou chez l’autre, entre ces trois éléments ?
L’un de ces éléments est-il prépondérant par rapport aux deux autres dans telle ou telle situation ? Par exemple : les sentiments ne brouillent-ils pas la pensée ?

Les 3 types de perception…
Pour affiner notre perception des 3 éléments d’un État du Moi, voici les déclinaisons proposées à partir des concepts :
1. de l’Analyse transactionnelle,
2. de la Psychosocionomie et de la Process Communication de Taïbi Kahler
3. et de la dynamique systémique relationnelle de Jean-Jacques Crèvecœur, qui s’appuie dans ce cas précis sur les outils de la PNL :
Selon les éléments du cadre de référence en l’Analyse transactionnelle
Il m’a paru intéressant de représenter dans un schéma visuel les éléments qui composent le cadre de référence, en les répartissant dans les 3 éléments d’un État du Moi :

[i] Paul Watzlawick, Janet Helmick Beavin, Don De Avila Jackson, Une logique de la communication, Points (Poche), 2014.

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