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La France n’a pas peur #jesuisparis en solidarité

La France n’a pas peur

Réveil le cœur lourd face à l'abomination et la lâcheté de ceux qui s'en prennent à des innocents pour faire valoir leurs idées toxiques.
Je ne vois qu'une réponses possible : l'amour, la solidarité et rester dans l'espoir.
Restons debout et fiers de nous et n'ayons pas peur.
Prions pour les martyrs de la Paix.
Pierre COCHETEUX, Partenaire de votre bien être au travail
Vignette de Donner des permissions aux enfants

Donner des permissions aux enfants

« L’heure du conte » à l’école maternelle
L’enfant de trois ans qui entre à l’école maternelle se retrouve dans un groupe de 25 à 30 enfants de son âge. Ce groupe est animé par un enseignant qui est souvent une femme. Cette période est centrée sur la vie de groupe, l’apprentissage du langage et l’entraînement  à s’exprimer, la préparation du corps et de l’esprit aux apprentissages ultérieurs. Elle est particulièrement favorable à la prévention.
Parmi les pratiques qui nous intéressent, la lecture de contes traditionnels aux enfants :
Vignette de 10 questions à propos de l'A.T.

10 questions à propos de l'A.T.

Bonjour chers lecteurs  du site analysetransactionnelle.fr
J'ai le plaisir de vous annoncer la parution de mon livre :

"10 questions à propos de l'A.T " publié chez The Book Edition.com

Dans ce livret condensé, je propose de répondre simplement à des questions que tout un chacun peut se poser au sujet de l'Analyse Transactionnelle. Il s'adresse a des personnes ne connaissant pas ou très peu cette approche.
Vignette de Harcèlement sexuel et déni

Harcèlement sexuel et déni


Les gens semblent croire que les harceleurs sexuels ont conscience du mal qu’ils font. Dans le documentaire d’Olivier Pighetti qu’on pouvait voir sur France 5 le 3 janvier 2017, je l’ai à nouveau entendu dans la bouche d’une intervenante. 
Je ne suis pas sûre que ce soit toujours le cas. Je suis persuadée que les propos de dénigrement et les injures à caractère sexuel tels qu’en témoignent les femmes agressées reflètent exactement ce que pensent les hommes qui les profèrent sous le coup de la frustration. Je distingue en effet les propos qui relèvent de la méconnaissance, de ceux qui relèvent d’un jeu de pouvoir dans une recherche de domination.
 
En analyse transactionnelle, on distingue plusieurs niveaux de méconnaissance. Le premier est le plus grave : la méconnaissance du stimulus. En effet si on n’a pas conscience d’un fait on ne peut avoir conscience du problème qu’il pose. Sans conscience d’un problème on ne fait rien pour le résoudre. Le harcèlement sexuel est dans notre société un grave problème. Il est important de le repérer et de le traiter. 
Ce stimulus peut être interne (un ressenti par exemple) ou un fait externe : à la vue d’une jolie fille qui marche dans la rue, les réactions des hommes varient : indifférence, admiration, désir ou frustration parce qu’ils se disent : « elle n’est pas pour moi ». La frustration, sentiment désagréable, échappe le plus souvent à la conscience. En revanche tout un système de réactions automatiques fonctionne : les sifflets et les injures en font partie. Les auteurs peuvent méconnaître leur sens, leur importance et leur nocivité pour les femmes qui les subissent. On est là dans un deuxième niveau de méconnaissance, celui de l’importance du stimulus et de sa signification.
 
Je parle de méconnaissance quand il est question des analphabètes du sentiment qui ne sont pas en contact avec leurs émotions et ne savent pas les identifier ainsi que pour ceux qui manquent d’empathie et n’envisagent même pas les effets de leurs propos sur l’autre. Je parlerai de jeu de pouvoir s’il y a conscience de la douleur de l’autre et jouissance à l’idée de cette douleur.
 
Cette distinction est importante. Dans le cas de la méconnaissance beaucoup d’hommes sont concernés car beaucoup d’hommes ont été élevés dans un cadre familial où les femmes sont déclarées sans valeur, sauf peut-être la mère et les sœurs (et encore !). Les femmes dont la valeur est pesée en termes de désir qu’elles peuvent inspirer et qui sont inaccessibles pour des raisons diverses sont forcément des putains et des salopes. La frustration est inévitable pour ce genre d’hommes : ils mettent peut-être quelques femmes sur un piédestal, mais ils n’ont jamais appris à parler aux autres dans une relation égale. Persuadés d’être dans le vrai car c’est ce qu’ils ont appris dans leur famille, ils méconnaissent l’effet de leurs propos et de leurs gestes sur les femmes qu’ils rencontrent, effet qui va de l’humiliation et du dégoût à la peur ou au rejet violent.
 
Je pense que c’est ce qui pose problème à la justice quand c’est parole contre parole. Les magistrats attendent que le prévenu montre un minimum de conscience de la gravité de son geste. Or ils n’en ont pas conscience. Ils n’ont pas intégré cette loi-là ! Rien ne leur dit que c’est mal : ni leurs émotions qui obscurcissent la raison, ni leur système de valeurs (leur état du moi Parent) construit sous l’influence du milieu. Dans le cadre de référence le plus souvent patriarcal de ces hommes, les femmes sont telles que dans leurs insultes. Leur désir est condamné d’où la vigueur de la persécution.

Dans la rue, les femmes font celles qui n’entendent pas car elles ne veulent pas renoncer à se déplacer dans l’espace public. Il ne manquerait plus que cela ! 
Dans le cadre professionnel, la position hiérarchique assure généralement l’impunité au harceleur sexuel, l’entourage ne sachant pas ou ne voulant pas intervenir quand il est témoin de propos humiliants.
Il arrive aussi que les propos orduriers et les pressions sexuelles relèvent clairement d’un jeu de pouvoir. Dans ce cas, ils sont délibérés, systématiques, faits pour effrayer et détruire l’autre. Ils sont conscients.
 
La différence est la même qu’entre jeu psychologique et jeu de pouvoir. Le premier est une manière d’entrer en relation avec autrui apprise dans l’enfance et qui tourne mal pour soi, pour l’autre ou les deux. L’homme aux propos graveleux se fait rejeter et humilier à son tour. Il fait le vide autour de lui. Son image du monde est très négative. Pour changer, il faut un travail personnel qui paraît improbable mais que rendent parfois possible les surprises de la vie. Il y a des rachats parfois. ..
 
Dans un jeu de pouvoir, on recherche la domination, soit depuis une position haute avec recherche de persécution de l’autre, soit depuis une position apparente de victime. Ce qui joue ici sera tantôt l’idée de la supériorité naturelle des hommes, dont les privilèges ne sont pas conscients pour eux, tantôt l’idée qu’ils sont victimes des femmes, ce sur quoi la littérature abonde.
Cette manière est plus facile à sanctionner car la dynamique  de recherche de domination est plus visible.
On imagine le chemin à faire. Il passe par l’éducation des garçons et des filles dès l’école primaire. Si les garçons apprennent à parler à leurs camarades d’école, ils auront leur chance de construire un monde  plus apaisé où on n’aura pas besoin de les trainer devant les tribunaux pour les obliger à respecter les femmes. Car elles ne renonceront pas à marcher dans la rue et à aller travailler.
Vignette de La Fabrique de la défiance

La Fabrique de la défiance

Ecrit par trois économistes sur un mal français
Yann Algan, Pierre Cahuc et André Zylberberg, qui s'appuient sur des données statistiques précises pour décrire l'étendue des ravages en France de la défiance généralisée. "La défiance est au cœur de notre mal. Elle détruit inexorablement notre lien social. Nous souffrons d'un manque de coopération et de réciprocité. Le fonctionnement hiérarchique et élitiste de l'école nourrit celui des entreprises et de l'état".
Je n'ai pas l'habitude de me complaire dans les analystes pessimistes sur l'école. J'en ai lu suffisamment pour préparer notre livre L'élève est aussi un enfant. Je trouve dans les ouvrages mettant en cause l'école beaucoup trop d'idées préconçues, mais ces auteurs abordent le sujet d'un point de vue nouveau, celui d'économistes qui intègrent les notions de bien-être à l'évaluation des performances comparées des pays et voient dans le mal-être général la conséquence du manque de coopération entre les français. Ils en en détectent l'origine dans le manque généralisé de confiance en l'autre.

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