Quel est le sens d'être analyste transactionnel aujourd'hui ?
Je partagerai avec vous ce que j'ai retenu d'essentiel dans ces interventions, tout en faisant le lien avec mon expérience de formatrice, de superviseur et de coordinatrice des examens écrits pendant 10 ans, ainsi que de membre active de plusieurs associations d'analyse transactionnelle depuis trente ans.
Je place en premier la réflexion apportée par Marco Mazzetti, le président de la commission de certification de l'EATA sur les examens écrits de certification et la manière d'en améliorer la correction.
Être analyste transactionnel suppose en effet d'avoir réussi l'examen écrit et l'examen oral. Mais, alors que la formule de l'oral est considérée comme une réussite, l'examen écrit est souvent contesté.
Nous avions vu en 2010 lors des examens à Paris combien les cadres de référence de l'analyse transactionnelle pouvaient être différents. Nous avions distribué un schéma élaboré par Adrienne Lee en juin 2001 présentant 11 orientations possibles de l'AT pour soigner les gens, de l'AT classique au travail sur le corps et à la voie de la spiritualité. On comprend la difficulté du correcteur qui est seul devant un écrit pour juger de la pertinence de celui-ci. Dans l'hésitation, il peut refuser l'examen et obtenir d'en discuter avec un autre correcteur. Faut-il pour autant passer à une double correction systématique ? Les droits payés par les candidats pour l'examen n'y suffiraient pas. Par ailleurs le processus de correction serait alourdi et il deviendrait impossible de trouver des correcteurs motivés. Mon expérience m'a montré que les doubles corrections réclamaient plus de travail et beaucoup d'énergie.